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Titre : | Monique s'évade : le prix de la liberté |
Auteurs : | Edouard Louis, Auteur |
Editeur : | Paris : Édition du Seuil, DL 2024 |
Collection : | Cadre rouge, ISSN 2969-3918 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-148346-8 |
Format : | 1 vol. (161 p.) / 1 photogr. / 19 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 843 |
Mots-clés: | Fuite ; Emancipation ; Violence conjugal |
« Sauve-toi ! Prends seulement quelques vêtements et ton chien et sauve-toi ! » Après Métamorphose de la vie d’une femme, Édouard Louis écrit un nouveau chapitre de la vie de sa mère qui, pour la seconde fois, vient de quitter un homme qui la maltraite et découvre, avec l’aide de son fils, une liberté dont elle veut qu’il témoigne.
Il est bien difficile de porter une appréciation sur ce témoignage tant il s’inscrit dans la narration rétrospective et revient sur des événements douloureux constitutifs du parcours de l’auteur, mais l’on peut en souligner une certaine platitude. Sous-titré Le prix de la liberté, ce récit, qui stigmatise de nouveau le déterminisme des classes (Qui a tué mon père, Les Notes mai 2018), rapporte la souffrance de la mère, rend hommage à son courage et revient sur l’implication financière de son fils sans laquelle aucune fuite n’est possible. L’émancipation passe par une totale prise en charge revendiquée comme un repos bien mérité ; une renaissance jalonnée de phases d’excitation, d’émerveillements et d’exigences. Édouard Louis revient encore une fois sur ses origines sociales et dit sa fierté d’offrir à sa mère, grâce au livre qu’elle avait jadis désavoué, le confort de sa liberté. Touchant ou agaçant, ce compte rendu s’inscrit dans la lignée de la sociologie narrative propre à l’auteur. (Maje)
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Il est bien difficile de porter une appréciation sur ce témoignage tant il s’inscrit dans la narration rétrospective et revient sur des événements douloureux constitutifs du parcours de l’auteur, mais l’on peut en souligner une certaine platitude. Sous-titré Le prix de la liberté, ce récit, qui stigmatise de nouveau le déterminisme des classes (Qui a tué mon père, Les Notes mai 2018), rapporte la souffrance de la mère, rend hommage à son courage et revient sur l’implication financière de son fils sans laquelle aucune fuite n’est possible. L’émancipation passe par une totale prise en charge revendiquée comme un repos bien mérité ; une renaissance jalonnée de phases d’excitation, d’émerveillements et d’exigences. Édouard Louis revient encore une fois sur ses origines sociales et dit sa fierté d’offrir à sa mère, grâce au livre qu’elle avait jadis désavoué, le confort de sa liberté. Touchant ou agaçant, ce compte rendu s’inscrit dans la lignée de la sociologie narrative propre à l’auteur. (Maje)
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Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
A0310606687 | R LOU M | Castelginest | Romans | Disponible |
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